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AK-47 - Une origine allemande

Page 2 sur 6: Une origine allemande

Une origine Allemande
L'histoire de ce système AK (abréviation du terme Automat Kalashnikov) remonte à 1942, lorsque les techniciens et spécialistes en balistique du IIIe Reich sont parvenus à mettre au point une carabine automatique as-sortie d'une cartouche de fusil raccourcie et appelée Kurzpatrone (car-touche courte). Déjà en 1934 l'armée allemande et son service d'équipement - le Waffenamt - avaient établi un nouveau cahier des charges pour un armement standard de l'infanterie, concluant des contrats de recherche avec diverses firmes, dont la RWS (Rheinisch-Westphalische Sprengstoff-Fabrik) de Genschow, et un inventeur nommé Polte. Ce dernier avait abouti en 1941 à une version raccourcie de la munition standard de 7,92 mm, utilisée dans les fusils à verrou et les mitrailleuses. Tandis que l'étui de la cartouche standard avait une longueur de 57 mm, celui de la version raccourcie mesurait seulement 33 mm, réduisant par là le recul et la portée effective. Mais, même avec cette version plus faible, un fantassin moyen pouvait toucher au but correctement à 300-400 mètres, et la balle restait dangereuse jusqu'à 1 000 mètres. Elle signifiait donc une puissance une précision suffisantes pour le combat ordinaire d'infanterie, où la distance entre les participants est généralement inférieure à 300 -mètres.

Parallèlement au développement de la cartouche, deux usines travaillaient depuis 1938 sur les projets de l'arme adéquate : en 1942, deux versions étaient prêtes pour les essais en campagne, sous le nom de Mkb42 (Maschinenkarabiner 1942), réalisées par les ateliers Haenel et la firme Walther. Les deux fonctionnaient par emprunt de gaz et utilisaient un chargeur courbe (banane) de 30 coups.  

Ces essais en campagne, menés sur le front russe, ont désigné le prototype Haenel comme le meilleur, et la production de masse a commencé après quelques modifications de dé-tails. L'inventeur de ce fusil était Hugo Schmeisser et, après plusieurs modifications encore, il allait en faire le Sturmgewehr 44 (fusil d'assaut). C'est probablement déjà au cours de ce stage d'essai de 1942 que les Russes ont pu s'emparer de l'un des spécimens du nouveau fusil et de sa munition, parce qu'en 1943 la Russie a commencé la fabrication d'un prototype de cartouche raccourcie : tandis que le modèle 91 standard avait une longueur d'étui de 54 mm, la nouvelle faisait seulement 39 mm pour le même calibre de 7,62 mm, ce qui donnait à peu près les mêmes résultats, au point de vue de la balistique, que sa concurrente allemande. Mais l'arme, pour cette nouvelle munition, n'a pas été produite avant 1946, date à laquelle la SKS (la carabine semi-automatique Simonov) a commencé à remplacer les fusils à verrou dans l'armée russe.

C'est également au cours des années de guerre qu'un jeune sous-officier d'une unité de tanks. Mikhaïl T - Kalashnikov, né en 1916 - a effectué des recherches sur le fusil d'assaut inventé par Hugo Schmeisser, dont le mécanisme ingénieux lui a inspiré la création d'une carabine automatique russe pour l'utilisation de la cartouche modèle 43 de 7,62 mm. Cette arme allait devenir l'AK 47, entrée en service dans l'Armée Rouge sur une grande échelle vers 1954. Kalashnikov, dont le fusil ressemble beaucoup extérieurement au Stgw 44, s'est basé sur un fonctionnement au gaz similaire à celui de Schmeisser : le piston de gaz, qui fait partie de la pièce de manœuvre, glisse dans un tunnel sur le dessus du canon (tandis que, par exemple, le FN/FAL a un piston à gaz séparé, muni de son propre ressort de rappel).

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