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Classe T (UK)

Classe T (Royaume-Uni)

Caractéristiques Classe T
Déplacement : en surface, 1325 t; en plongée, 1 570 t.
Dimensions : longueur, 83,80 m largeur, 8,10 m; tirant d'eau, 4,50 m.
Appareil moteur : en surface, 2 diesels de 2 500 ch ; en plongée, 2 moteurs électriques de 1 450 ch, entraînant 2 arbres
Vitesse : en surface, 15,25 nceuds; en plongée, 9 noeuds.
Autonomie : en surface, 12 665 milles à 10 nwuds.
Armement : 1 canon de 101,6 mm et 10 tubes lance­torpilles sur l'avant (premier groupe), ou 8 tubes sur l'avant et 3 sur l'arrière (second groupe
Équipage : 56 à 61 officiers et matelots selon le groupe.

Reconnaissables à leur profil carac­téristique, les cinquante bâtiments de la classe T constituèrent les sous­marins de patrouille standard de la Royal Navy durant la Seconde Guerre mondiale. Lancés entre octo­bre 1937 et novembre 1945 (dates des armements respectifs des Triton et Tabard), les T furent conçus à l'origine pour remplacer les classes Thames et O, jugées insuffisamment performantes. Leurs constructeurs durent non seulement éviter de renouveler les erreurs passées, mais continuer à se conformer aux traités de limitation des armements signés au lendemain de la Première Guerre mondiale : le traité naval de Londres ayant limité le déplacement total (et nbn individuel), il leur fallut - pour obtenir un nombre maximal de bâti­ments - mettre au point un modèle ne déplaçant pas plus de 1000 t. Autre paramètre entrant en ligne de compte, la spécification de l'Ami­rauté portait sur un sous-marin béné­ficiant d'une autonomie d'au moins quarante-deux jours.

Les unités de la première série (au nombre de vingt-deux) devaient déplacer 1 090 t, soit un dépassement de seulement 9 % par rapport au projet initial - un tour de force réa­lisé au détriment de la vitesse en sur­face du modèle, seuls de petits moteurs Diesel ultra-légers ayant pu être retenus. Les nouveaux bâtiments étaient en revanche puissamment armés, comportant pas moins de dix tubes lance-torpilles (huit sur l'avant et un de chaque côté de la super­structure centrale), une configuration leur permettant, en théorie, de tirer vers l'avant des salves de dix torpilles.

Les trente-deux autres exemplai­res, tous construits au cours de la Seconde Guerre mondiale, furent quant à eux pourvus de onze tubes (huit sur l'avant et trois sur l'arrière). Leur proue fut redessinée (de façon à pouvoir surélever les deux tubes supérieurs) et certains de leurs bal­lasts extérieurs furent transformés en soutes. Enfin, leur capacité en com­bustible fut presque doublée.
Quatorze des unités construites avant-guerre furent coulées, la plu­part en Méditerranée. Des suivantes, une seule fut perdue.