Vickers Wellington
Vickers Wellington (Royaume Uni)
Caractéristiques Vickers Wellington Mk III
Type : bombardier moyen de nuit (équipage de 6 hommes).
Moteurs : 2 moteurs à pistons Bristol Hercules XI en étoile de 1 500 ch.
Performances : vitesse maximale à 3 810 m, 411 km/h ; vitesse ascensionnelle initiale, 283 m/mn ; plafond pratique, 5 790 m; distance franchissable avec 2 041 kg de bombes, 2 478 km.
Poids : à vide, 8 605 kg ; maximal au décollage, 15 422 kg.
Dimensions : envergure, 26,26 m; Longueur, 19,68 m; hauteur, 5 m; aurface alaire, 78,04 m².
Armement : 2 mitrailleuses de 7,7 mm dans la tourelle de nez, 4 dans la tourelle de queue et 2 dans chacun des deux sabords latéraux; charge de bombes maximale, 2 041 kg.
Doté d'un système très efficace de répartition des charges en treillis, le bimoteur Vickers Wellington fut en service dans le Bomber Command jusqu'en 1943, c'est-à-dire beaucoup plus longtemps que ses contemporains, le Handley Page Hampden et l'Armstrong Whitworth Whitley.
Répondant à un programme de 1932, il fit son premier vol le 15 juin 1936. La version Wellington Mk I à moteurs Pegasus en étoile fut réceptionnée par la RAF (Squadron 9) en octobre 1938. Suivirent le Wellington Mk IA, équipé de tourelles Nash et Thompson à l'avant et à l'arrière, le Mk IC, sur lequel des mitrailleuses latérales remplaçaient la tourelle ventrale, ainsi que le Wellington Mk III à moteurs Hercules III ou XI.
Au début de la guerre, six squadrons volaient sur Wellington. Les premiers raids de jour se soldèrent par de lourdes pertes - l'absence de blindage rendant l'appareil particulièrement vulnérable, et en 1940 le Wellington fut affecté au bombardement de nuit. Le le, avril 1941, c'est un avion de ce type qui largua la première bombe de 1 814 kg britannique.
Par la suite apparurent les versions de bombardement Mk IV à moteurs Twin Wasp, ainsi que les Wellington Mk V et Mk VI, versions de haute altitude à cabine pressurisée, propulsés respectivement par des moteurs Hercules et Merlin; ces derniers modèles ne prirent pas part aux combats. Le Wellington Mk X à moteurs Hercules XVIII fut l'ultime version de bombardement du Wellington, et le dernier raid auquel participèrent des Wellington du Bomber Command eut lieu dans la nuit du 8 au 9 octobre 1943.
Entre-temps les Wellington avaient pris part à des opérations maritimes : ainsi du DW.Mk I, utilisé comme chasseur de mines en 1940, et le Mk IC employé peu après pour le mouillage de mines. Parmi les versions destinées au Coastal Command, on trouvait le Wellington GR.Mk VIII, à moteurs Pegasus et radar ASV, les Wellington GR.Mk XI, XII et XIV à moteurs Hercules, dotés de phares Leigh. Les Wellington T.Mk XVII et XVIII étaient des appareils d'entraînement, et de nombreux Wellington Mk X furent transformés en « écoles volantes ».