BGM-109G Tomahawk
Caractéristiques BGM-109G Tomahawk
Longueur : 6,40 m.
Diamètre : 0,53 m.
Poids : 1 200 kg.
Poids de la tête : 123 kg.
Tête : 1 ogive nucléaire de 200 kt ou 1 ogive d'exercice.
Portée minimale : inconnue.
Portée maximale : 2 780 km.
Coefficient d'erreur probable : 18,30 m.
Système de lancement : lanceurérecteur à roues.
Propulsion : moteur-fusée à propergol solide et réacteur à double flux.
Guidage : inertiel et dispositif de suivi de terrain.
Le BGM-109G, le missile de croisière américain, qui s'intègre dans la lignée des General Dynamics Tomahawk, a été mis au point en vue de fournir à l'OTAN une capacité de frappe nucléaire contre des objectifs militaires importants, comme les aérodromes, les bases navales ou les silos de lancement durcis. En fait, l'utilisation de telles armes contre des cibles de cette sorte s'inscrit dans le cadre d'une évolution logique, les avions pilotés ne devant plus être désormais employés que contre des objectifs mobiles.
Le GLCM adopte alors sa configuration de vol de croisière : les empennages, les ailes et l'entrée d'air, jusque-là escamotés, se déploient. Puis le réacteur à double flux qui doit assurer la propulsion pendant le reste de la mission s'allume, et le système de guidage inertiel, assisté par un dispositif de suivi de terrain, prend le missile en charge.
Portant une charge nucléaire W84 de 200 kt, le GLCM dispose d'une portée maximale de 2 800 km, son coefficient d'erreur probable étant d'environ 18 m, ce qui est tout à fait phénoménal. Le principal avantage de ce missile réside dans son aptitude à effectuer la plus grande partie de sa mission à basse altitude, échappant ainsi à la détection radar et aux moyens conventionnels de défense antiaérienne de l'adversaire. Son inconvénient majeur réside dans le fait qu'il affiche une vitesse maximale d'à peine Mach 0,7, qui le rend difficilement utilisable pour des attaques contre des objectifs lointains.
Entré en service en fin 1982, il existe également une version mer-terre ainsi que deux versions air-mer. Ils sont équipés d'un système de guidage inertiel et/ou d'un système GPS, ainsi que d'une tête chercheuse à infrarouge. Le Tomahawk est notamment construit à l'usine Raytheon de Tucson.
Ils ont été utilisés le 26 mars 2003 lors de l'opération libération de l'Irak pour pilonner le quartier général de Saddam Hussein. Ils ont également été utilisés lors de la guerre d'Afghanistan de 2001.
Ce missile met en œuvre le concept d'armée de l'espace où le satellite permet de relayer des informations aux missiles munis d'un GPS comme le Tomahawk pour une frappe assez précise (de l'ordre de quelques mètres). Le missile peut être lancé d'un bombardier, d'un bâtiment de surface, d'un sous-marin nucléaire d'attaque (SNA), d'un sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE) ou d'un sous-marin nucléaire lanceur de missiles de croisière (SSGN).