En utilisant ce site Web, vous acceptez l'utilisation de cookies comme décrit dans notre politique de confidentialité.

Galil - Description

Page 3 sur 5: Description

 

Description
Le fusil d'assaut "Galil" qui est dés-igné "Galil Arm" (A.R.M. : Assault Rifle Machine Gun) est une arme à tir automatique, semi-automatique et coup par coup à culasse calée et à fonctionnement par emprunt des gaz. Comme nous l'avons vu plus haut, la disposition du cylindre à gaz, la car-casse, l'ensemble mobile et le méca-nisme de détente sont très proches de ceux de l'A.K. 47 et plus particu-lièrement de son homologue finlan-dais le M 62 Velmet.

La boite de culasse
La boîte de culasse est constituée de deux éléments :
- La carcasse qui est confectionnée dans un bloc d'acier d'abord forgé puis usiné qui guide l'ensemble mobile, renferme le mécanisme d'alimentation et reçoit le chargeur, à l'avant duquel les faces latérales de la boîte sont évidées ; - Le couvercle, en tôle emboutie, recouvre l'ensemble mobile et montre, à droite, la fenêtre d'éjection, et la rainure de passage du levier d'armement. L'ensemble mobile est constitué de plusieurs pièces. La pièce de manœuvre de forme cy-lindrique est prolongée à l'avant par le piston et à l'arrière, à la partie basse, un renflement percé d'un trou sert de support à la culasse mobile. Au-dessous, une rainure oblique est pratiquée pour guider le tenon de verrouillage.

A droite, la pièce de manœuvre comprend le levier d'armement, celui-ci en forme de L, dépasse largement en hauteur la boîte de culasse, ce qui fait que, bien qu'étant placé à droite, il peut être agrippé par la main gauche du tireur.
La partie avant de la culasse est un peu plus grosse, elle présente sur sa partie supérieure le tenon de déver-rouillage et sur ses côtés les deux te-nons de verrouillage et sur sa face avant la cuvette de tir avec le trou de passage du percuteur.
Le ressort récupérateur principal est logé partiellement à l'intérieur de la pièce de manœuvre. Il est enfilé sur une tige-guide télescopique qui com-prend un tube, une tige, un second ressort faisant office d'amortisseur et se termine par un becquet verrouillant le couvercle sur la carcasse.

Le mécanisme de détente est logé à l'arrière de la carcasse et se compose de la détente et de sa gâchette.
La rainure de passage du levier d'armement, placée derrière la fenêtre d'éjection, peut être obturée par un volet pivotant solidaire du sélecteur. En position haute, il obture la fenêtre et met l'arme à la sûreté; abaissé d'un cran, le sélecteur détermine le tir en rafale et de deux crans le tir coup par coup. Mais ce n'est pas la seule commande du sélecteur, car à l'autre extrémité de l'axe est placé un second levier, interne, qui se trouve, à gauche, juste au-dessus de la poignée-pistolet.

Ainsi, le sélecteur peut être manœuvré par le pouce du tireur sans que sa main ait à lâcher la poignée-pistolet. Des deux côtés les différentes positions du sélecteur sont repérées par des lettres:
- Modèle caractères hébraïques sur les armes israéliennes ;
- En caractères latins sur les armes destinées à l'exportation : S (Safer : sécurité), A (Auto) ; R (Rifle : coup par coup). La poignée-pistolet, en matière plas-tique, est creusée et fixée sur la carcasse au moyen d'une vis.

Approvisionnement
L'approvisionnement en munitions est effectué par des chargeurs légèrement cintrés : - Modèle normal d'une capacité de 35 cartouches; - Modèle à grande capacité contenant 50 cartouches; - Modèle à 12 coups prévu pour les cartouches propulsives pour le lancement des grenades.

Le chargeur de 50 cartouches est utilisé lors des patrouilles; les em-buscades à peu près quotidiennes au Proche-Orient ont démontré que la seule chance de survie d'une patrouille est, dès que le premier coup de feu adverse a été tiré, de riposter en arrosant la position ennemie d'un feu nourri, et pour cela de disposer d'une réserve suffisante de muni-tions. Le chargeur de 12 cartouches réservé aux cartouches feuilletées pour lancer les grenades est marqué à sa base d'une bande blanche, afin qu'il soit distingué facilement en raison du danger de tirer une cartouche à balle lorsqu'une grenade est enclenchée sur l'embouchure du canon. Celle-ci exploserait en entraînant la mort ou en blessant gravement le tireur et ceux qui se trouvent à ses côtés. Tous les chargeurs ont leur capacité marquée au pochoir à la peinture blanche de chaque côté et ont les lèvres renforcées. En outre, ils possèdent une languette qui s'introduit à l'avant du couloir d'alimentation et s'y verrouille grâce à une petite pièce en tôle pliée située devant le pontet.

Système de visée
La hausse et le guidon : le "Galil" est équipé d'une hausse à bascule réglable en dérive placée à l'arrière du couvercle de la boîte de culasse. Elle se compose d'un support en acier fondu, sur lequel est fixé par un axe une équerre à deux œilletons que l'on bascule vers l'avant ou vers l'arrière selon la distance choisie, 300 ou 500 mètres. A l'avant de la hausse se trouve un cran de mire rabattable, avec un large U de chaque côté du-quel se trouve deux pastilles lumines¬centes. Cette hausse, utilisée avec le guidon rabattable, permet le tir par nuit claire jusqu'à 100 mètres. Le guidon apposé sur la frette de prise des gaz est protégé des chocs par un tunnel en acier, sur le dessus duquel un trou a été foré pour permettre le passage de l'outil servant à régler le guidon dans le sens de la hauteur. Comme nous l'avons mentionné quelques lignes plus haut, un second guidon rabattable est utilisé pour le tir de nuit. Le guidon et la hausse de nuit composent une mire de trois points fluorescents alignés horizontalement.

Le canon
Le canon, traité au chrome-nickel, comporte six rayures à droite au pas de 300 mm. Il est vissé à sa partie postérieure dans la carcasse. A l'avant, est fixé un cache-flamme, lance-grenades, qui est ajouré de six fentes, on peut y fixer un poignard baïonnette. Douze sortes de grena-des et de roquettes:
- Grenade antipersonnel de 30 mm (tir direct);
- Grenade antichar de 50 mm (tir direct) ;
- Grenade explosive de 40 mm (en tir courbe);
sont prévues et peuvent être lancées jusqu'à une distance de 400 mètres. Ce canon peut soutenir de longues rafales sans aucun problème au cours des essais, un exemplaire a tiré 18000 cartouches d'un seul trait. La barrette de prise des gaz est en acier fondu, elle se trouve aux deux tiers de la longueur du canon, est percée d'un trou d'évent oblique solidaire du cylindre à gaz et porte l'anneau de bretelle antérieure et le guidon. Le cylindre à gaz est un simple tube renforcé à l'arrière qui contient le piston et relie la boîte de culasse à la barrette de prise des gaz. Le fût est un bloc de bois évidé à sa partie supérieure pour le passage du canon et cannelé sur ses faces latérales pour faciliter la préhension ; dessous, un évidement permet de loger le bipied replié. Le fût est fixé à l'avant au canon et à l'arrière à la boîte de culasse par deux supports métalliques. Le support postérieur comporte une charnière où est articulée la poignée de transport, faite d'un fil d'acier contrecoudé et partiellement gainé de matière plastique.

Le bipied
II se compose de deux branches en acier forgé qui, lorsqu'elles sont déployées sont automatiquement ouvertes par un ressort. Les extrémités qui reposent sur le sol se terminent par un patin cranté, les autres s'articulent sur une chappe soudée à la frette qui comporte une encoche, où l'on peut introduire un fil de fer barbelé que l'on cisaille en poussant vers l'avant les branches du bipied. A l'occasion, cette encoche peut servir d'ouvre-bouteille. Le bipied pèse seulement 250 grammes et place le canon à 28,5 cm du sol ; ce qui interdit l'emploi du chargeur de 50 cartouches en raison de sa forte longueur.

Accessoires