Classe Rubis
Caractéristiques Classe Rubis
Déplacement : 2 385 t en surface, 2 670 t en plongée.
Dimensions : longueur, 73,60 m; largeur, 7,60 m; tirant d'eau, 6,40 m.
Propulsion : 1 réacteur à eau pressurisée K48, 1 moteur électrique de propulsion, 1 hélice
Vitesse : 25 nœuds.
Immersion : maximale 300 m.
Charge de base : 4 tubes de 533 mm avec 14 torpilles F 17 mod 2 et missiles surface-surface Exocet SM 39
Équipement électronique : 1 radar de veille surface DRUA 33, 1 sonar multifonctions DMUX 20, 1 sonar passif ETBF DSUV 62 Csystème de combat informatisé TITAC, liaison 14, 1 détecteur radar ARUR 13
Équipage : 70 officiers et matelots.
Les SNA de la classe Rubis sont les plus compacts sous-marins nucléaires militaires du monde. Cette classe est conçue pour la lutte sous-marine en profondeur, la surveillance des convois et le renseignement électronique.
Avec la mise en service des SNLE dans la Marine nationale française dans les années 1970, il fut décidé la construction d'une classe de SNA utilisant la même technologie de propulsion.
Ce fut le projet SNA 72, dit classe Rubis Provence. La tête de série porte en effet le nom de cette région du Sud, les deux bâtiments suivants s'appelant Bretagne et Bourgogne. Ils seront débaptisés sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing pour avoir leur nom actuel (Saphir, Casabianca).
Ce sont les plus compacts SNA du monde ce qui a causé quelques difficultés pour l'intégration du réacteur à eau pressurisée K 48.Le premier fut livré en 1983 et a repris le nom de son illustre prédécesseur, le Rubis, qui fit partie des FNFL et fut fait Compagnon de la Libération.
Bien qu'on ait pu envisager, au lancement du programme, de construire jusqu'à 18 navires, seuls 6 furent effectivement construits, livrés et armés.
Les sous-marins nucléaires ont deux équipages (bleu et rouge) qui se relaient tous les quatre mois environ.
Leurs coques en acier « 80 HLES » à haute limite élastique permettent une immersion maximale supérieure à 300 m. Le dôme sonar est massif et en matériaux composites.
Équipé d'un système de combat informatisé « TITAC » centralisant la détection sous-marine, le traitement des informations et le lancement des armes (direction de lancement « DLA ») ; d'un système d'aide au commandement « SEAO/OPSMER » ; d'un système de transmission par satellite « Syracuse 2 », d'un système de navigation intégré avec deux centrales inertielles « Minicin » de Sagem.
La durée de vie prévue est de 25 ans, la nouvelle classe Suffren doit les remplacer entre 2010 et 2020.