Pistolet Mauser C/96
Pistolet Mauser C/96 (Allemagne)
Caractéristiques
Modèle militaire
Calibre : 7,63 mm ou 9 mm.
Poids : 1,220 kg.
Longueur : totale, 308 mm; du canon, 140 mm.
Vitesse initiale : (7,63 mm) 433 m/s.
Capacité du chargeur : 10 cartouches.
par Yves L Cadiou
Ce jeudi 20 avril 1896 est un grand jour pour Paul Mauser, "patron" de la Mauser Waffen-fabrik d'Oberndorf : le kaiser Guillaume II lui a fait l'honneur de le convoquer au stand de tir de Kathrinenhotz, à Postdam, afin d'essayer le tout nouveau pistolet automatique récemment mis au point par la grande firme.
Paul Mauser attend beaucoup de cet impérial essai, ces 20 cartouches tirées par le kaiser risquent fort de lui permettre de "faire le doublé" de l'arme réglementaire allemande avec un fusil à répétition manuelle pour le "Feldgrau" et un pistolet automatique modèle 1896 destinés aux officiers en remplacement du Reichs-revolver 1879 en calibre 10,6mm à poudre noire absolument dépassé à l'heure du pistolet automatique. Une fois le mémorable essai terminé, une mention spéciale sera gravée, en caractères gothiques, sur le flanc gauche du magasin de l'arme attestant du tir impérial, puis l'arme sera considérée comme une vénérable relique et exposée dans une vitrine d'où elle a disparu depuis longtemps. Mais Paul Mauser "restera sur sa faim" car aucune commande de l'armée allemande ne viendra concrétiser l'opinion favorable de Guillaume II ; qui mieux est, jamais le pistolet automatique Mauser modèle 1896 ni ses dérivés, pas plus du reste qu'aucune des armes de poing Mauser, ne seront réglementaires dans aucune des forces armées allemandes.
Les revolvers Mauser "Zig-Zag"
C'est aux environs de l'année 1875 que remonte la première expérience des frères Mauser en matière d'armes de poing. A Oberndorf l'on étudie, puis on réalise alors un revolver à simple et à double effet dont le barillet est mis en rotation par une gorge usinée à sa périphérie. Le revolver Mauser modèle 1878 est présenté à la "PrùfungsKommission" en vue de son adoption éventuelle par l'armée allemande, mais en pure perte.
L'arme est jugée trop chère et, de plus, comme pour le fusil réglementaire, les responsables militaires allemands ont mis au point ce qu'ils considèrent comme une "petite merveille" : le Reichsrevolver modèle 1879. Dépité, Paul Mauser s'en retourne à Oberndorf où il va être contraint de fabriquer 1 500 Reichs-revolver modèle 1879 s'il veut décrocher la commande de 19 000 de ses fusils pour le compte de Wurtemberg.
Le pistolet automatique en Europe
Mille huit cent quatre-vingt-douze est également l'année où Théodore Bergmann, de Suhl, et fabricant d'articles de sport et de carabines à air comprimé, lance ses pistolets automatiques modèles 1 et 2 en calibre 5 mm qui ne sont, somme toute, que des armes relativement simples où le mécanisme du revolver a été conservé pour la percussion alors que le barillet a été remplacé par un magasin droit situé sous la boîte de culasse recevant les munitions placées dans un clip du type Mannlicher. D'une puissance bien modeste, les Bergmann constitueront cependant la première génération viable de pistolets automatiques. Avec Hugo Borchardt, citoyen allemand et transfuge de la Winchester Repeating Arm Co., Ludwig Loewe de Berlin va pouvoir mettre sur le marché, en 1893, le premier pistolet automatique réellement efficace. Pour la première fois, les huit cartouches spéciales de calibre 7,65 mm Borchardt sont placées dans un chargeur amovible introduit à l'intérieur de la poignée. A rencontre de ses concurrents, le Borchardt se vend relativement bien et va même faire une timide carrière aux U.S.A., royaume du revolver.
Et à Oberndorf ?
L'idée du Borchardt a fait son chemin. Le prototype des frères Feederle chambre, bien entendu, la cartouche de 7,65mm Borchardt ; quant à sa forme, elle est, à peu de chose près, ce qu'elle restera au fil des ans jusqu'à la fin de la fabrication du Mauser 1896 et de ses dérivés. Le 15 mars 1895, l'arme tire ses premières balles, comme l'indiquent le rapport d'essais et la date gravée sur le flanc gauche de la carcasse du prototype. Paul Mauser prend alors des brevets dans le monde entier ; le Deutsche Reich Patentamt lui décerne le brevet 90430 le 11 décembre 1895; en France, le brevet portera le numéro 253098 du 10 janvier 1896 et il faudra attendre le 15 juin 1897 pour que le Patent Office de Washington accorde le brevet n°584479.
Une cartouche exceptionnelle
Par exemple, il était de bon ton, à Obderndorf, de sauter des tranches complètes de plusieurs milliers de numéros de série afin d'impressionner un éventuel client. Qui plus est, les armes produites au titre de certains contrats sont affectées de numéros de série pris dans des tranches spéciales. Seules quelques modifications relativement marquantes vont permettre un classement bien précaire. On trouvera tout d'abord le modèle 1896, bien sûr, puis le modèle 1912, le modèle militaire 1916 en calibre 9mm Parabellum, pour finir par le modèle 1930 et sa version "Schnellfeuer" (pistolet-mitrailleur). La place nous manque ici pour décrire tous ces modèles et évoquer l'évolution de certaines pièces qui permet une classification relative dans le temps, aussi renverrons-nous le lecteur à l'ouvrage Paul Mauser et ses armes (Editions Argout) ou bien encore à "System Mauser" (en anglais), par MM. Brea-thed et Schroeder, véritable encyclopédie du Mauser modèle 1896. Nous nous bornerons donc à citer : les six formes de chien, les deux types de détente, les quatre formes de sûreté, les trois sortes de percuteur, les deux types d'extracteur, les douze modèles de flancs de carcasse et les deux types de hausse, en faisant toutefois abstraction des multiples sortes de graduations.
Un démarrage difficile
A Oberndorf on va tout tenter pour élargir la gamme. Ce sera d'abord un "96" allégé puis, un "96" avec chargeur de 20 cartouches pour satisfaire en particulier les colons. En montant sur la carcasse un canon plus long et une véritable crosse fixe ou amovible, l'on obtient ainsi un hybride de carabine à répétition semi-automatique que peu d'amateurs apprécient alors. Une expérience similaire tentée par la Deutsche Waffen und Munition Fabrik avec la transformation du pistolet Parabellum en carabine se soldera aussi par un échec. Ce n'est que de nos jours que ces armes rarissimes attirent les collectionneurs fortunés.La première commande officielle de Mauser 96, bien que modeste, viendra de Turquie où le sultan Abdul Hamid vient de signer à la Waffenfabrik un contrat pour la fourniture de 500000 fusils modèle 1887 et 1 000 pistolets automatiques modèle 1896. Ces derniers portent, sur le flanc gauche de la carcasse, l'emblême turc surmontant la date "1314" de l'Hégire, la planche de hausse est graduée de 1 à 10 en caractères arabes.
Dès 1897 le réseau commercial de Mauser à l'étranger est en place : von Lengerke et Detmold à New York, Westley Richard et C° à Londres, la Manufacture d'armes et cycles de Saint-Etienne en France, Farnossolski et Vetter à Moscou, etc. Ce sont du reste ces derniers qui vont placer 520 pistolets sur le marché russe alors que l'Allemagne n'en absorbe que 384. Disons que la situation est assez trouble dans la Russie tsariste et les importateurs moscovites feront d'excellentes affaires avec la Waffen-fabrik Mauser jusqu'en 1917, date à laquelle le leader exilé Lénine fera parvenir clandestinement de l'armement et en particulier des Mauser 1896 aux révolutionnaires russes.
Le "Mauser Marina"
Ce n'est qu'en 1899 qu'une seconde commande officielle viendra conforter, en quelque sorte, la position du pistolet automatique modèle 1896 dont le futur semble des plus incertains. La marine italienne passe officiellement une commande de 5 000 pistolets 1896 d'un type spécial. Durant la Première Guerre mondiale, ces pistolets se retrouveront en service sous l'appellation officielle de "Pistole Automatiche Modello 1899". De nos jours ces armes sont très recherchées par les collectionneurs italiens qui les surnomment "Mauser Marina". Par la suite, les responsables militaires italiens essaieront d'autres modèles de pistolets automatiques et ne renouvelleront pas de commande à Oberndorf.
Une arme "parallèle"
Une liste des premières ventes du pistolet modèle 1896 nous indique les dates des contrats turc et italien et nous apprend aussi que le chiffre des ventes de l'arme semble étroitement lié à l'évolution politique de certains pays: en 1898, la guerre éclate en Afrique du Sud entre les Boers, d'origine hollandaise, et les Britanniques: durant les quatre années que durera cette guerre, la Waffenfabrik Mauser exportera plus de 7 000 pistolets modèle 96 vers l'Angleterre où le lieutenant Winston Churchill achètera l'un d'entre eux qu'il emportera dans sa campagne au Soudan et en Afrique du Sud. La Hollande, quant à elle, verra rentrer bon nombre de ces armes.
En 1905, la guerre russo-japonaise se termine par une cuisante défaite de la Russie, la révolte gronde, les marins du célèbre cuirassé Potem-kine s'insurgent à Odessa... A cette date plus de 1940 "96" sont exportés d'Oberndorf vers la Russie, alors que jusque-là le plus haut chiffre de vente annuel n'avait jamais dépassé 530 exemplaires. Sur tous les champs de bataille, grands ou petits, le pistolet automatique Mauser 1896 est présent dans un camp ou dans l'autre ou dans les deux. Et pourtant cette arme ne sera jamais réglementaire dans aucun pays du monde. Sa présence dans les conflits peut s'expliquer par le fait que, fort longtemps, l'officier approvisionnait son arme de poing sur ses propres deniers.
Des concurrents très sérieux
1900 va sonner le glas des espoirs fondés à Oberndorf sur le Mauser 1896. En effet, Georg Luger vient de sortir son "Borchardt amélioré" qui va prendre le nom de "Parabellum" en Europe et de "Luger" aux U.S.A.
A quelques mois de sa sortie, le Parabellum a déjà acquis ses lettres de noblesse auprès des états-majors et il ne reste plus guère que le marché civil que Mauser puisse encore prospecter, mais alors la Fabrique nationale d'armes de guerre de Herstal en Belgique sort le pistolet automatique Browning modèle 1900 en calibre 7,65 mm. Tout espoir pour Mauser de se placer sur le marché civil s'envole à jamais. Comble de la déception, les forces armées allemandes sur lesquelles Mauser fondait encore quelque espoir pour son pistolet automatique adoptent elles aussi le Parabellum en calibre 9 mm Parabellum.
L'expansion coloniale battant alors son plein, le Mauser 96 trouvera cependant de nombreux adeptes aux colonies où il reste néanmoins "l'arme la plus puissante qui existe dans la catégorie des pistolets automatiques..."
Le Mauser 1896 au combat
Mai 1914, Paul von Mauser, anobli par le kaiser, meurt. Trois mois plus tard, c'est la guerre. Chez DWM, à Ertfurt, à Spandau et ailleurs, l'on s'affaire à la fabrication intensive du Parabellum réglementaire dit "P08"; qui aux mains des "Feldgrauen" enerrés dans les tranchées boueuses s'avère vite inexploitable et révèle alors toutes ses carences. Le bon vieux modèle 1896, lourd, inesthétique et tant décrié jusqu'alors, est capable d'avaler toutes sortes de munitions quel que soit son environnement. L'armée allemande commande alors, en toute hâte, 150 000 pistolets automatiques Mauser en calibre 9 mm Parabellum qui porteront la désignation de modèle 1916. Malgré cela, l'arme ne sera jamais considérée comme réglementaire par les états-majors allemands, qui ne voudront jamais admettre s'être trompés dans le choix de Parabellum. Ce sera l'instrument de prédilection des nettoyeurs de tranchées et nos "poilus" ne manqueront pas de récupérer cette arme pour leur propre usage. Ce modèle 1916 se distingue plus particulièrement par le chiffre "9" gravé sur chacune des plaquettes de poignée, la hausse graduée à 500 mètres et une finition "de guerre" où les traces d'outils sont assez nombreuses.
Les silences d'Oberndorf et reprise des "cœurs basques"
L'armistice de novembre 1918 met un frein aux ardeurs militaires germaniques et aux productions d'armes de la Waffenfabrik Mauser et autres. Les stocks sont pilonnés. Quelques rarissimes armes vont survivre pour équiper les 100000 hommes de l'armée de l'armistice concédée par les Alliés. Les Mauser modèles 1896, 1912 et 1916 ont leur canon systématiquement raccourcis à 100mm. Puis, c'est le grand silence dans l'usine d'Oberndorf mise en veilleuse. Mais les plus touchés sont les clients habituels de Mauser et les Chinois en particulier, amateurs de "96". Devant l'absence d'approvisionnement en provenance d'Oberndorf, les "fils du Céleste Empire" se lancent dans la réalisation de leur arme favorite avec plus ou moins de bonheur et le médiocre y côtoie le pire. Certains pistolets sont reconstitués à partir de pièces existantes, d'autres sont entièrement "faits main". Les armuriers du Pays basque espagnol vont profiter du créneau laissé libre par Mauser en Extrême-Orient.
Mais la fabrication du Mauser modèle 1896 et de ses dérivés reste des plus coûteuses; avec l'Astra 900, l'on retrouve l'allure générale de l'arme d'origine, mais le mécanisme interne est totalement différent et simplifié. L'Astra 902 est doté d'un magasin de 20 cartouches alors que l'Astra 903 reçoit des chargeurs amovibles de 10 ou 20 cartouches en calibre 7,63 mm Mauser. Mais l'avenir semble s'ouvrir tout grand devant l'Astra modèle "F" qui tire, en rafale, ses 10 ou 20 cartouches de 9 mm "Largo". Encouragés par le succès d'Astra, d'autres Basques espagnols fabriqueront les "Royal", "Azul", "Super Azul" directement inspirés par le Mauser 96 d'origine. Durant la guerre d'Espagne, tous ces "pistolas automaticas y maquinas" se retrouveront dans les deux camps des frères ennemis. Vers 1930, non seulement plus aucun pistolet automatique Mauser ne parvient en Extrême-Orient, mais les Espagnols ont quasiment saturé le marché avec des armes d'excellente facture, plus efficaces et bien moins chères que celles livrées par Oberndorf.
Les restrictions alliées en matière d'armement se sont quelque peu assouplies et sur les bords de la Neckar on prépare la "reprise". Pour concurrencer les Espagnols sur un terrain qu'ils considèrent leur, les dirigeants de chez Mauser vont s'inspirer des réussites basques et tenter de faire mieux. On modifie légèrement le mécanisme du modèle 1912 dont on dispose encore des outillages et c'est la sortie du modèle 1930 avec magasin fixe de 10 cartouches de 7,63 mm Mauser, puis avec chargeur amovible de 10 et 20 cartouches de même calibre. Pour concurrencer l'Astra modèle F, Josef Nickl adapte le pistolet automatique au tir à rafale ma'is c'est en définitive ïa transîor-mation de l'ingénieur Karl Westinger qui sera retenue pour le nouveau modèle "Schnellfeuer" tirant à rafale la munition de 7,63 mm Mauser ou de 9 mm Parabellum placée dans des chargeurs amovibles de 10 ou 20 cartouches.
"L'attentat"
A partir de 1933, la politique d'hégémonie menée par le nouveau chancelier A. Hitler entraîne le réarmement de l'Allemagne. Les usines Mauser retrouvent les cadences de production qui lui sont chères. D'importantes quantités d'armes dont des Mauser, sont fournies aux satellites de l'Allemagne. L'un d'eux, le leader de l'Oustava, a décidé de porter un grand coup à l'unité Yougoslave : Alexandre Ier de Yougoslavie se rend en France pour y rencontrer le président Lebrun. Il débarque à Marseille le 9 octobre 1934 où l'attend Louis Barthou, ministre des Affaires étrangères et une foule de curieux. Engoncé dans son grand uniforme d'amiral doublé de plaques de blindage, le roi prend place à côté de Barthou dans la voiture qui va les conduire vers la préfecture. Alexandre n'aura connu que la centaine de mètres qui sépare le Vieux-Port du Palais de la Bourse où l'attend Vlada Georgejev, alias Petrun Kalemen. Le terroriste bouscule le service d'ordre, surpris par cette manifestation spontanée, grimpe sur le marchepied de la Delage décapotable officielle et vide les 20 cartouches de 7,63 mm Mauser de son Schnellfeuer. Le roi, mortellement touché, agonise sur la banquette arrière alors que le lieutenant-colonel Piolet "sabre" l'oustachi.
Louis Barthou, l'artère fémorale ouverte, se rend à pied à l'Hôtel-Dieu où il meurt exsangue quelques heures plus tard. Si le choix de la munition était judicieux pour "passer" la doublure blindée de l'uniforme, celui du Schnellfeuer l'était beaucoup moins quand l'on sait le relèvement de l'arme en tir à rafale qui allait faire du ministre français la victime non prévue de l'attentat.
Une fin héroïque
En 1938, le Waffenamt adopte le pistolet automatique Walther "Hee-repistole", qui va devenir le P-38, au détriment du pistolet HSc de la Mau-ser SNerte A».G. sut taqu^te te sort semble s'acharner en matière de pistolets réglementaires allemands. La Werhmacht occupant la quasi-totalité de l'Europe, le besoin d'armes en tout genre se fait alors de plus en plus pressant ; non seulement la Ra-dom Vis polonaise, la F.N. belge, la M.A.B. française, etc. livrent des pistolets automatiques à l'occupant, mais également la Mauser Werke, qui se voit contrainte de fabriquer des pistolets automatiques de "la concurrence" avec les P-08 et P-38. Sur le front russe, où le fantassin allemand s'englue dans la boue et dans la neige, ces deux "merveilles de mécanique" sont d'une efficacité douteuse et lorsque l'on exhumera des magasins d'Oberndorf un vieux stock d'environ 12000 Schnellfeuers, certaines sections de Waffen SS du front de l'Est en seront équipées et renoueront ainsi avec l'une de leurs armes favorites.
Ce ne sont pas ces 12000 pistolets qui vont sauver l'Allemagne de la défaite et, une fois de plus, les ateliers des bords de la Neckar vont connaître la période des "vaches maigres". Puis, petit à petit, l'on s'y lance dans la fabrication de carabines de grande chasse et, pour faire face à une demande sans cesse croissante de "Lu-ger" aux U.S.A. qui ont absorbé tous les "surplus", la Mauser Jagdwaffen va reprendre, ironie du sort, la fabrication du pistolet Parabellum qui a évincé le Mauser 96 et ses dérivés de tous les marchés militaires. De nos jours, la fabrication du Parabellum se poursuit à une cadence restreinte et il est bien dommage, quoique impensable, que la remise en fabrication de ce "bon vieux 96", rétro et coûteux certes mais combien attachant, ne puisse être envisagée.