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Uirapuru Mekanika

Uirapuru Mekanika de 7,62 mm (Brésil)


Caractéristiques
Uirapuru Mekanika
Calibre : 7,62 mm.
Poids : avec crosse et bipied, 13 kg.
Longueur : avec la crosse, 1 300 mm; canon, 600 mm.
Vitesse initiale : 850 m/s.
Cadence de tir : 650 à 700 coups par minute.
Approvisionnement : bandes de 50 cartouches.

Depuis une vingtaine d'années, le Brésil a cessé d'être uniquement un importateur d'armement et il se place aujourd'hui parmi les pays exporta­teurs avec près de 95 % de sa pro­duction d'armes vendue à l'étranger. Ce pays a un incontestable talent en la matière. Afin de l'exploiter, une petite équipe d'étude fut constituée au début des années soixante pour se consacrer à la réalisation d'armes légères et automatiques.


Cette première équipe était diri­gée par trois experts, mais, alors que les travaux commençaient, les premiers problèmes surgissaient. L'équipe était trop nombreuse pour les possibilités de l'armée brésilienne qui considérait, d'autre part, que la conception d'une nouvelle arme était de son ressort exclusif. En outre, cette équipe ne fonctionna pas mieux que la première, et l'un des trois experts décida d'étudier son propre prototype.


Utilisant les facilités fournies par un centre d'études et de recherches, ce travail individuel fut un succès. Ainsi naissait la nouvelle arme auto­matique Uirapuru Mekanika, du nom d'un oiseau de la jungle brésilienne. Utilisé comme fusil-mitrailleur avec une crosse et un bipied ou comme mitrailleuse avec un lourd trépied, l'Uirapuru tire la cartouche OTAN de 7,62 mm. Elle peut être installée comme arme coaxiale sur un véhi­cule blindé, ainsi que de nombreu­ses autres façons.


D'apparence un peu longue, la Uirapuru n'est pas très esthétique, spécialement en version fusil­mitrailleur. Elle utilise un mécanisme à emprunt de gaz conventionnel et un chargeur à bande très orthodoxe. Le canon peut être changé rapide­ment en utilisant la poignée qui sert également au transport de l'arme. La partie centrale, très simple, est à peine plus longue que la culasse et le ressort de rappel.


La méthode d'emprunt de gaz est également d'une grande simplicité : aucun régulateur de gaz ou autre valve n'est employé; les gaz appuient directement sur le méca­nisme de retour. Aucune adaptation n'a été prévue pour le tir au coup par coup.


Le canon est équipé d'un large frein de bouche, et il est recom­mandé de le charger tous les qua­tre cents coups. La plupart des piè­ces manquent de finition, ce qui laisse apparaître une fabrication peu soignée. L'armée brésilienne a donné son accord après de longs essais, et la production est en préparation dans une usine à côté de Rio de Janeiro. Si l'on en croit le passé des vendeurs brésiliens, les premiers exemplaires ne devraient pas tarder à faire leur apparition sur le marché, car si la Uirapuru est adaptée aux conditions de combat variées du Brésil, il en ira de même partout ailleurs et la cons­truction, très simple, va probable­ment en faire une arme très bon marché.