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F.S.A. 1949-56

F.S.A. 1949-56 - L'automatisme pour les bons tireurs

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L'automatisme pour les bons tireurs

Le principal avantage de la répétition automatique est, comme chacun sait, de permettre de tirer plusieurs cartouches sans changer de ligne de mire, contrairement à la répétition manuelle. Par contre, dans les années qui précédèrent 1914, deux inconvénients apparurent :

- Sophistication et fragilité du système automatique ;

- Consommation   de   munitions   augmentée.

N'oublions pas qu'avant 1914 le traite-ment des aciers n'était pas ce qu'il est aujourd'hui et qu'adapter à une arme d'une masse d'environ quatre kilogrammes un principe utilisé par des armes (mitrailleuses) dont la masse atteignait allègrement quinze kilogrammes sans affût posait quelques problèmes.

En ce qui concerne les munitions, le ravitaillement s'effectuant à dos d'homme en première ligne, moins on en tirait, mieux cela valait. Dès 1914, les aviateurs réclamèrent des armes automatiques, mais aussi les bons tireurs que nous appelons maintenant les tireurs d'élite. Aviateurs ou bons tireurs, avares de leur feu, exigeant l'automatisme pour doubler le coup si le premier n'avait pas porté, soigneux de leur arme, relançaient l'intérêt pour le fusil automatique. On donna satisfaction aux aviateurs avec le fusil automatique A6 en 7 mm dont un millier furent distribués avant d'être rapidement détrônés par la mitrailleuse. Pour les fantassins, on étudia un fusil automatique en calibre 8 mm (F.A. modèle 1917) dont 86000 exemplaires équipèrent les bons tireurs.

Le sens giratoire
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