Classe K

Contemporains du prototype HMS Swordfish et de la classe J, les K tiraient leur origine d'une spécifica­tion de la Royal Navy concernant une classe de sous-marins capables d'atteindre la vitesse de 24 nceuds et donc susceptibles de suivre les évo­lutions de la flotte de surface. Le déplacement des bâtiments ayant été fixé initialement à 1 700 t, seul un appareil propulseur d'au moins 10 000 ch (7450 kW) pouvait leur conférer une telle vitesse.
Aucun des diesels de l'époque ne pouvant offrir une telle puissance, seule la propulsion à vapeur, avec tous ses inconvénients, pouvait être retenue.

La coque allait cependant devoir être suffisamment spacieuse pour pouvoir accueillir deux chaudières et deux turbines, sans compter les deux moteurs électriques destinés aux opé­rations en plongée et un moteur Die­sel de secours développant 800 ch via un générateur.

Plus du tiers de la coque des bâti­ment de cette classe allait ainsi être consacré aux machines. Les chemi­nées d'échappement des chaudières étaient rentrées à l'intérieur de la coque avant chaque plongée, une fois leurs bouches fermées à l'aide de plaques d'obturation étanches.

Bien qu'il ait été prévu initialement de les doter de tubes lance-torpilles de 533 mm, les K furent finalement pourvus de tubes de 457 mm.
Quatre tubes latéraux furent ins­tallés immédiatement à l'avant de la chambre des chaudières; deux autres tubes orientables (retirés par la suite) furent placés dans la supers­tructure, de façon à pouvoir servir pendant les combats en surface. Les K étaient également armés de trois canons externes (2 x 102 mm et 1 x 76 mm).
Dix-sept unités au total furent achevées en 1917 et 1918. Leur uti­lité au combat fut limitée.