Curtiss SC-1 Seahawk

Curtiss SC-1 Seahawk (Etats-Unis) 
 
Curtiss SC-1 Seahawk

Caractéristiques Curtiss SC-1 Seahawk 

Type : monoplace embarqué à flotteurs d'observation et de recherche et sauvetage en mer.
Moteur : Wright R-1820-62 Cyclone en étoile de 1 350 ch.
Performances : vitesse maximale à 8 715 m, 505 km/h ; temps de montée à 3 050 m, 4 mn 6 s; plafond pratique, 11370 m; distance franchissable, 1 015 km.
Poids : à vide, 2865 kg; maximal au décollage, 4 080 kg.
Dimensions : envergure, 12,50 m; longueur, 11,09 m; hauteur, 5,49 m; surface alaire, 26,01 m².
Armement : 2 mitrailleuses fixes de 12,7 mm; pis 2 bombes de 113 kg et 2 autres de 45 kg.

Monoplace d'observation et de sau­vetage dont les performances équi­valaient pratiquement à celles d'un avion de chasse, le Curtiss SC-1 Seahawk fut un avion unique dans l'histoire de la Seconde Guerre mon­diale. Dernier d'une longue lignée d'appareils de ce type construits par Curtiss en vue de servir à bord des cuirassés et des croiseurs de l'US Navy, cet appareil se caracté­risait, comme ses prédécesseurs, par son flotteur central unique et ses deux flotteurs de stabilisation sous voilure (ces derniers pouvaient être remplacés par un train à roues).

Les propositions de Curtiss ayant été acceptées par les autorités offi­cielles le 30 octobre 1942, des pro­totypes du SC-1 furent commandés le 31 mars 1943. Le premier des SC-1 effectua son vol initial le 16 février 1944, cinq cents machines de série ayant été commandées à cette époque. Les livraisons débutè­rent à la fin de l'été suivant, les Sea­hawk pris en compte étant dotés d'at­terrisseurs à roues. Le montage des flotteurs Edo fut mené séparément, selon les desiderata exprimés par les utilisateurs.

Les premiers avions furent embarqués sur des navires de transport afin d'être convoyés vers l'Australie où la 7e flotte allait les réceptionner à la fin de 1944.
Le Seahawk ne fit qu'une courte carrière opérationnelle par rapport à d'autres hydravions de sauvetage en mer, essentiellement en raison du fait qu'il ne pouvait embarquer qu'une seule personne à la fois. Lors de la reconquête de Bornéo, une campa­gne considérée comme secondaire et dans laquelle l'opposition de l'avia­tion de chasse japonaise fut négli­geable, quelques Seahawk furent employés pour le réglage des tirs d'artillerie précédant le débarque­ment à terre. D'autres furent enga­gés dans des missions d'attaque avec des bombes de 45 kg montées dans la soute aménagée sous le flotteur central.

Pour la lutte anti-sous­marine, l'avion pouvait être doté d'un radar ASH placé dans une nacelle sous l'aile droite et d'une bombe de 113 kg sous l'aile gauche.
La production totale du Seahawk fut arrêtée après la capitulation du Japon alors qu'elle avait atteint 566 exemplaires. Neuf autres d'une version biplace améliorée désignée SC-2 furent livrés à l'US Navy en 1946.