Vickers Wellington et Warwick

Vickers Wellington et Warwick (Royaume-Uni)

Caractéristiques Vickers Wellington GR.Mk XIII
Type : avion d'attaque antinavire et anti-sous-marine (équipage de 6 à 7 hommes).
Moteurs : 2 Bristol Hercules XVII en étoile à refroidissement par air de 1 735 ch.
Performances : vitesse maximale à 1 219 m, 406 km/h; temps de montée à 1 219 m, 6,9 mn; plafond pratique, 4 877 m; distance franchissable normale, 2 816 km.
Poids : à vide, 9 974 kg ; maximal au décollage, 14 107 kg.
Dimensions : envergure, 26,26 m; longueur, 19,68 m; hauteur, 5,38 m; surface alaire, 78,04 m².
Armement : 2 mitrailleuses de 7,7 mm dans la tourelle de nez et 4 dans la tourelle de queue (quelques appareils possédaient 2 mitrailleuses montées dans les flancs du fuselage); jusqu'à 2 041 kg de bombes et de grenades anti-sous-marines, ou 2 torpilles de 457 mm.

Le glorieux bombardier Vickers Wel­lington eut une longue et brillante carrière au sein du Coastal Com­mand de la RAF où, parmi ses nombreuses fonctions, il assuma notamment celle de reconnaissance générale maritime, expression euphémique qui comprenait les opé­rations antinavires.

En dehors du petit nombre de Wellington em­ployés comme chasseurs de mines en 1940, les premiers avions du Coas­tal Command équipés pour les mis­sions maritimes furent les Wel­lington Mk VIII réalisés en 1941 et destinés à utiliser le phare Leigh pour éclairer les U-Boote qui navi­guaient en surface, et plus particu­lièrement ceux qui se trouvaient dans le golfe de Gascogne; les premiers appareils de ce type furent d'abord versés, en janvier 1942, au Squa­dron 221 qui opérait en Méditerra­née.
Quelques Mk VIII reçurent un radar ASV, mais le Wellington GR.Mk XI possédait la cellule amé­liorée du Wellington Mk X et était capable d'emporter une large gamme d'engins anti-sous-marins, sa charge offensive pouvant se compo­ser de deux grenades anti-sous­marines de 190 kg ou d'une torpille de 457 mm.

Le Wellington GR. Mk XII était lui aussi pourvu d'un phare Leigh, qui se rentrait dans un orifice situé à mi-fuselage. Le Wellington GR.Mk XIII, conçu pour les missions de jour uniquement, ne possédait pas de phare Leigh mais embarquait deux torpilles de 457 mm et le radar ASV MK III, tandis que le Welling­ton GR.Mk XIV pouvait transporter des bombes ou des grenades anti­sous-marines et disposait du phare Leigh et du radar ASV Mk III pour les opérations de nuit.
Les Welling­ton d'attaque antinavire restèrent en service jusqu'à la fin du conflit et furent mis en œuvre par un total de vingt et un squadrons basés au Royaume-Uni, en Méditerranée, au Proche-Orient et en Extrême-Orient.

Le Vickers Warwick était une ver­sion de bombardement dérivée du Wellington, mais cet avion s'avéra tout de suite dépassé du fait des pro­grès technologiques appliqués à d'autres modèles de la même épo­que, et il ne fut jamais utilisé dans son rôle d'origine; à l'instar du Wel­lington, il subit des modifications en vue de remplir des fonctions mariti­mes, et il eut à partir de 1943 une carrière très active dans le Coastal Command comme avion de sauve­tage air-mer.