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Classe Surcouf

Classe Surcouf (France)

Caractéristiques Classe Surcouf
Déplacement : en surface, 3 270 t; en plongée, 4 250 t.
Dimensions : longueur, 110 m; largeur, 9 m; tirant d'eau, 9,07 m.
Appareil moteur : en surface, 2 diesels de 7 600 ch; en plongée, 2 moteurs électriques de 3 400 ch, entraînant 2 arbres.
Vitesse : en surface, 18 nceuds; en plongée, 8,5 nœuds.
Autonomie : en surface, 11 515 milles à 10 nœuds; en plongée, 69 milles à 5 noeuds.
Armement : 2 canons de 203,2 mm, 2 canons de 37 mm, 8 tubes lance-torpilles de 550 mm (4 sur l'avant et 4 sur affûts mobiles), et 4 tubes lance-torpilles de 400 mm (sur affûts mobiles, sur l'arrière).
Équipage : 118 officiers et matelots.

La plupart des puissances maritimes ont tenté à un moment ou à un autre de mettre en oeuvre le concept de « croiseur sous-marin ». Tous les submersibles de ce type qui virent le jour étaient plus grands que la nor­male et bénéficiaient d'un armement de surface exceptionnellement puis­sant et d'une grande autonomie. De façon à accroître leur rayon d'action effectif, certains transportaient avec eux un avion. Le seul bâtiment qui ait réuni avec un certain succès tou­tes ces caractéristiques fut le Sur­couf. Commandé en 1926 dans le cadre d'un programme prévoyant la construction de trois unités identi­ques, le Surcouf devait en fait res­ter le seul représentant de sa classe. 

Le Surcouf était armé de deux canons couplés de 203,2 mm (8 pou­ces - le calibre maximal autorisé par le Traité de limitation des arme­ments de Washington), montés dans une tourelle « résistante ». Cette der­nière était installée à l'avant d'un hangar situé sous le kiosque de navi­gation et conçu pour accueillir un hydravion Besson M.B.411 à ailes repliables. La mise à l'eau de cet appareil, facilement praticable en 1926, devait constituer une opération longue et risquée en temps de guerre. Enfin, le Surcouf était doté de huit tubes lance-torpilles de 550 m (quatre sur l'avant, selon la disposi­tion traditionnelle, et quatre - mon­tés sur affûts mobiles - sur l'arrière) et de quatre tubes de 400 mm (éga­lement sur affûts mobiles) sur l'arrière à tribord. Il pouvait lancer au total vingt-deux torpilles.

En décembre 1941, il participa avec trois corvettes des F.F.L. à la prise des îles Saint-Pierre et Mique­lon, encore sous la juridiction de la métropole. Il coula en février 1942 dans la mer des Caraïbes, à la suite d'une collision avec un navire allié.