Nakajima Kikka

Nakajima Kikka (Japon)  

Nakajima Kikka

Caractéristiques Kikka (premier prototype dans l'ordre chronologique) 

Type : bombardier d'assaut monoplace.
Moteurs : 2 turboréacteurs Ne-20 à flux axial de 475 kgp.
Performances : vitesse maximale à 10 000 m, 697 km/h ; temps de montée à 10 000 m, 26 mn; plafond pratique, 12 000 m; rayon d'action, 940 km.
Poids : à vide, 2 300 kg ; maximal au décollage, 4 080 kg.
Dimensions : envergure, 10 m; longueur, 8,12 m ; hauteur, 2,95 m; surface alaire, 13,20 m².
Armement : 1 bombe de 500 kg ou de 800 kg ; pour la version de chasse, il était prévu 2 canons Type 5 de 30 mm, à installer à l'avant du fuselage.

L'état-major de la marine japonaise, enthousiasmé par les rapports concernant le Messerschmitt Me 262, confia à la firme Nakajima la réa­lisation d'un bombardier d'assaut monoplace inspiré de l'avion alle­mand, atteignant une vitesse de 690 km/h et capable de transporter un petit chargement de bombes. 

Les travaux débutèrent dès le mois de septembre 1944 sous la direction des ingénieurs Kazuo Ohno et Keni­chi Matsumur. Ils conçurent un projet d'avion qui ressemblait au Me 262, mais qui était plus petit et doté de moteurs nettement moins puissants.

Le premier prototype du Nakajima Kikka était doté de deux moteurs à flux dirigé Tsu-11 de 200 kgp. Mais rapidement les ingé­nieurs japonais remplacèrent ces moteurs par des turboréacteurs Ne-12 de 340 kgp. Ces réacteurs se sont vite révélés inadaptés.

Pour son premier vol, le Nakajima Kikka reçut deux turboréacteurs. Ne-20 à flux axial de 475 kgp. Mais il appa­rut qu'une fusée d'appoint était nécessaire au décollage. Le 7 août 1945, le Kikka accomplit son pre­mier vol depuis la base aéronavale de Kisarazu, avec le Commandant Sasumu Tanaoka aux commandes. Le second vol fut un échec, Tanaoka ayant refusé de décoller parce que les fusées ATO étaient incorrectement montées.
Dix-huit exemplaires d'une nouvelle version étaient sur le point d'être achevés quand, le 15 août 1945, les autorités militaires décidèrent d'abandonner purement et simplement le pro­gramme de production.